Matera - copyright 2021
Portrait de Raphaël Di Meglio : cofondateur de Matera et la bête noire des syndics de copropriété
En 2017, ce jeune entrepreneur alors âgé de 27 ans décide de s’attaquer à une profession installée depuis bien longtemps : celle des syndics de copropriété.
Un modèle qui dérange toute une profession
En moyenne, les copropriétaires clients de Matera économisent jusqu'à 30% sur leurs charges de copropriété et jusqu'à 50% sur les honoraires de gestion.
Advertorial
La naissance de Matera
Quel avenir pour Matera ?
ENTREPRISES / PORTRAITS
Illicopro naît en 2017 d’une idée simple : donner aux copropriétaires le pouvoir de reprendre le contrôle de leur copropriété. Issu d’une fac de droit et d’une école de commerce, Raphaël Di Meglio le savait, la mission ne sera pas facile, mais « maîtriser la réglementation est clairement un avantage compétitif ».
Alors appelée Illicopro, celle qui deviendra Matera en 2020 lors de sa deuxième levée de fonds, propose alors une plateforme d’accompagnement des copropriétés gérées selon un modèle trop souvent mis de côté : le modèle de syndic coopératif ou bénévole.
Contrairement à un syndic professionnel traditionnel, ce sont les copropriétaires qui gèrent eux-mêmes leur copropriété sans intermédiaire. Deux avantages : une gestion plus efficace et des économies de charges non négligeables, jusqu’à 50% pour certains clients !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Matera n’a pas fait l'unanimité dans le monde traditionnel de la copropriété. Cela s’est accentué avec la première campagne de publicité de l’entreprise, appelée « Merci syndic » (Merci syndic pour votre musique d’attente, maintenant je connais Vivaldi par cœur) dont le petit côté provocateur « relevait surtout de l'insouciance ».
Pour Raphaël, il ne s’agit pas de critiquer la profession de gestionnaire de copropriété « qui est un métier difficile » mais plutôt de montrer qu’il existe une autre façon de faire et que le corporatisme de ce milieu doit cesser. « Sinon il n’y a plus d’innovation en France », regrette-t-il.
Et une preuve que le modèle proposé fonctionne, Matera a récemment réalisé sa troisième levée de fonds de 35 millions d’euros et est maintenant valorisée à 120 millions d’euros.
Aujourd’hui, Matera ne compte pas s’arrêter aux 3000 copropriétés déjà clientes : l’objectif est de s’imposer comme le leader français de la copropriété. Et pourquoi pas, dans quelques années, offrir de nouveaux services immobiliers comme de la gestion locative par exemple.
Mais Raphaël Di Meglio insiste, il ne compte pas mettre de côté les valeurs qui font de Matera ce qu’elle est aujourd’hui : « seuls les équipes et les clients comptent, tout le reste est du vent plus ou moins houleux ». Affaire à suivre.